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COVID, Confinements...et l'après?


L’inconnu, la peur de la maladie, la solitude, le manque de liens sociaux, la perte d’un proche dans des conditions difficiles, les difficultés économiques et autres problématiques soulevées par les confinements de l’année 2020 sont des vecteurs de stress important. Le stress lié à des tensions individuelles (fatigue, angoisse, solitude…) auquel s’ajoute le stress lié à des conditions de travail dégradées (horaires modifiés, télétravail, chômage partiel, voir perte d’emploi…).


Certes, la peur est légitime, mais plus elle est intense et dure dans le temps, plus elle est nocive (via la sécrétion de l’adrénaline, qui nous met en état d’alerte et en état de tension permanent). À cela s’ajoute le manque de perspectives à long terme et l’attente. L’attente suspendue aux discours officiels et aux annonces qui vont rythmer le quotidien des prochaines semaines voir des prochains mois : soulagement ou résignation pour certains, sentiments d’injustice puis de colère à demi-soulagée par l’agressivité pour d’autres...l’heure des retrouvailles entre amis et en famille est remplacée par des cocktails détonants de sentiments ambivalents.


Tout cela n’est pas neutre d’un point de vue de la santé mentale. Ce type d’événement peut générer une forte anxiété difficile à contrôler pour certains. Des symptômes tels que la fatigue émotionnelle, des troubles du sommeil, une tristesse inhabituelle, des ruminations, la peur des autres et le repli sur soi, la tendance à l’hypocondrie et la perte d’énergie sont déjà observés en cabinet…

Il est d’autant plus important de prendre soin de soi maintenant qu’il est encore prématuré d’envisager un retour rapide « à la normale ». Écoutez-vous, observez-vous…et ne laissez pas la morosité ambiante vous envahir ou gagner du terrain.


Il me semble essentiel dans ma pratique professionnelle de vous permettre de vous exprimer dans un endroit neutre et sans jugements, de vous accompagner à surmonter cette période notamment lorsque les moyens de récupération sont limités. La sophrologie trouve toute sa place en tant qu’outil de prévention, avec des techniques pour se recentrer, se libérer des tensions, s’apaiser physiquement et moralement, rebondir et réussir à se projeter dans l’après-pandémie.



Marie-Cécile FLOURET – Sophrologue certifiée RNCP

Consultations Individuelles de Sophrologie au Pôle Santé Roosevelt à Talence

Diplômée de l’Institut de Sophrologie et de Sophrothérapie Existentielle de Bordeaux ISEBA


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